« la poésie passe au tamis le paillettement du
réel pour en extraire l'incandescence pure. Elle écarte la flamme pour
se saisir du feu. Seul me touche ce qui me brûle. »
Ces mots sont de Pierre Cendors, poète, écrivain et voyageur franco-irlandais né en 1968, que mon excellent libraire et ami de la poésie, Julien, vient de me faire découvrir. A lire (entre autres) : Les Hauts bois,
paru en 2013 chez Isolato. je vais creuser la question.
Nous
ombres immémoriales
aux lenteurs de cimes
déjà l'heure s'attendrit
dans les hauteurs Homme
nous sommes d'une même nuit
Ô nés d'un monde invisible
qui s'évade en vie
Les derniers mots résonnent fortement... Merci pour cet arrêt poétique!
RépondreSupprimerOù est la vraie vie peut-être dans cet ailleurs inconnu!
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