vendredi 30 mars 2018
mardi 27 mars 2018
dimanche 25 mars 2018
Job
Ce que tu crois tenir
tu ne le tiens pas
rien
qui ne te quitte
rien qui ne se perde
ni rien
ni personne
Ce que tu crois tenir
tu ne le tiens pas
et rien ne te tient
serrée
dans ses bras.
lundi 19 mars 2018
Vous pouvez disposer
Ivre d’amour
et de printemps
le merle en habit de notaire
par son chant
fait lever le soleil
repeint la ville en rose
m’extirpe du sommeil
donne avec élégance
coup de grâce
à l’hiver
et congédie la nuit
d’un battement de trilles.
Puis d’un air affairé
s’en va dans l’herbe brune
mâchonner quelques vers.
mardi 13 mars 2018
jeudi 8 mars 2018
1er marché de la poésie à Dijon
Des rencontres avec de merveilleux auteurs et des éditeurs passionnés,
des dédicaces, des lectures... (la mienne à 15 h) :
Venez nous voir, venez nous lire !
mercredi 7 mars 2018
samedi 3 mars 2018
Tout / Gaston Chaissac
«Je ne me dis pas artiste, je ne me dis pas poète, mais je me sens
artiste, je me sens poète parfois. Je me sens paysan. Je me sens traceur
de piste, guide. Je me sens dompteur. Je me sens prêtre. Je me sens
voyageur. Et je me sens surtout le spectateur d’une pièce ou tous les
hommes et tout ce qui existe sur la terre, jouent un rôle. Je me sens
soldat qui doit lutter pour la paix. Je me sens tout.»
Gaston Chaissac, lettre à Raymond Queneau, mars 1946.
G. Chaissac par Robert Doisneau
et aussi :
"Mon rêve serait d’être comte et d’avoir un comté, car j’aimerais
mieux ne pas être comte que de l’être sans avoir un comté. Je crains
très peu le ridicule mais tout de même assez pour ne pas être comte qui
n’a pas de comté. Etre prince ne me déplairait pas non plus, prince avec
une principauté naturellement.
Comme je suis très ambitieux avec une principauté de deux cents mètres
carrés je serais satisfait. Etre prince de Boulogne m’irait comme un
gant et je porterais un uniforme rouge persan avec des boutons bleus et
un faux ventre pour faire plus impressionnant. Je me ferait bâtir un
palais princier et j’inviterais les chefs d’Etat à venir chez moi
passer quelques jours tranquilles dans ma petite principauté tranquille.
J’y inviterais même la Sainte Vierge, je lui demanderais de venir faire
des apparitions dans ma petite principauté : je tiendrais des petits
bergers à sa disposition.
Ma principauté connaîtrait la paix perpétuelle car personne n’aurait envie d’un si petit domaine."
Ma principauté connaîtrait la paix perpétuelle car personne n’aurait envie d’un si petit domaine."
Gaston Chaissac (1910-1964), artiste, poète, épistolier, rêveur...
jeudi 1 mars 2018
Vingt ans déjà
La très belle affiche du vingtième Printemps des Poètes,
illustrée par Ernest Pignon-Ernest. Ca commence samedi.
Il y aura des rendez-vous à Dijon... retenez déjà le samedi 10 mars.
Soyons ardents !
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