déplie les noeuds de la nuit
au creux de mon ventre
rond comme la vieille lune
de ne rien conquérir d'autre
qu'une journée de plus sur terre
demeure à la portée
d'un rire
d'un œuf à la coque
ou d'une chaussette sale
un peu de terre
sous les ongles
et un peu d'amour
dans le cœur
Parce que ça fait longtemps que je n'ai pas cité Thomas Vinau.
Parce que son poème de ce matin fait écho à ma drôle de joie.
Parce qu'il faut toujours accueillir la joie quand elle passe...
(et parce qu'il faut régulièrement lire le blog Etc-iste dudit Vinau)