Plus jamais la moisson
Plus jamais la vendange ?
Plus jamais sur ta lèvre le goût du raisin mur
Entre tes dents le grain crissant des mûres ?
Plus jamais les chemins
Plus jamais les orages ?
Plus jamais sous ton pas la feuille qui s’étonne ?
Plus jamais les renards, les moineaux, les automnes ?
Si plus jamais la terre
Où donc t’en iras-tu
Quand le dernier nuage aura posé son ombre
comme un à-dieu doux sur ton visage nu ?
Où te retrouverai-je
Sous quels cieux
En quelle heure ?
Où t’en vas-tu, mon cœur,
sans moi ?
Bel hommage !
RépondreSupprimerMystère insondable!
RépondreSupprimerC'est très beau et si triste...
RépondreSupprimerChanson de l'abandon...
RépondreSupprimerPlus jamais, lancinant et au bout la question de l'après
RépondreSupprimerBien toi
Denise
C'est d'une grande beauté... merci Anne. Bises, doux week end. brigitte
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