Tous les paysages
Qu'il a fallu voir.
Tous les paysages
Où tu n'étais pas
Et qui t'accusaient
De n'y être pas.
...
Toi, ce creux
Et définitif.
Moi qui rêvais
De faire équilibre.
Premier jour de l'année : jamais sans la mer, jamais sans la poésie. Jamais sans Guillevic.
Jamais sans la mer, jamais sans la poésie:
RépondreSupprimerLa petite lampe
J'allume à ma fenêtre une petite lampe,
une petite lampe bleue comme mon cœur
afin que tous les mots qui traînent dans la
nuit
– les mots perdus, les mots blessés,
– les mots ivres de clair de lune,
– les mots amoureux de la brume,
– les bons mots, les mauvais mots,
– les petits et les gros mots,
– les mots qui volent, qui rampent,
– les mots qui luisent, les mots qui chantent,
– les obscurs, les délaissés -
afin que tous les mots de la nuit
sachent qu'il y a ici, au bord du ciel,
la maison d'un poète
qui est prêt à les accueillir
pour les bercer, les réchauffer,
les serrer contre son cœur.
J. Joubert
Ton blog est maison de poésie où tes paysages dessinent une Présence... Les vides sont comblés par tes mots même ceux du silence...
Merci Marie pour ces mots si justes et si délicats. J'ai cette image des maisons dont la fenêtre éclairée révèlent une présence...
SupprimerPeu de mots, tant de vides...
RépondreSupprimerC'est superbe et déchirant.
Trente ans que je ne me remets pas de ces vers-là.
SupprimerJamais sans la mer, oui.
RépondreSupprimerYes....
RépondreSupprimerVers sublimes, tellement pleins de ce vide....
RépondreSupprimerJ'aimerais commenter d'un silence.
RépondreSupprimer:-)
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