Un ami poète m'envoie ce jour la photocopie d'une page inédite de René Guy Cadou.
Emotion.
Et cadeau que j'ai envie de partager avec vous...
Mon Dieu, apprenez-moi à prier
Comme l’enfant s’appuie à des châteaux de sable
Je reste là devant ma table
Ne sachant pas encore où s’en iront mes mains
Je puis parler
J’en ai lavé des plaies sur mon chemin
J’ai travaillé pour vous sans jamais vous le dire
Vous auriez pu vous en douter à mon sourire
A mon regard toujours tourné vers le matin
Aujourd’hui je vous demande en grâce
De m’apprendre à lever les yeux vers votre face
De me rendre semblable aux bêtes de lumière
Je saurai bien
J’ai vu les oiseaux sur la mer
Mon Dieu écoutez moi ce n’est pas pour me plaindre
C’est à travers la joie que je veux vous atteindre
Pour tous ceux qui sont loin de vous
Pour tous ceux qui n’ont pas su se mettre à genoux
Pour moi et pour Elle surtout
Je vous demande de m’entendre
Nous voulons seulement par un peu de douleur
Rejoindre notre amour et confondre en douceur
Le dernier survivant de l’Ange sur la terre
Seigneur dites-nous comment faire
Donnez l’espoir à ceux qui n’ont
Pour argument que votre Nom.
René-Guy Cadou, poème inédit
I hope you are well and keeping busy, Anne! Our country has turned into a nightmare, but I'm still hopeful.
RépondreSupprimerOften thinking to you, dear Bill. Yes : our world seems such a nightmare, these days and especially your country... How painfull for you.
RépondreSupprimerHope, joy, beauty and friendship !
Merci pour ces vers inédits : sourire au matin, lever les yeux, nourrir l'espoir - oui !
RépondreSupprimerJe pensais bien que ça te parlerait. Que peut-on faire d'autre que pratiquer la douceur et la joie ?
SupprimerMerci... En silence, espérer sur es mots de prière...
RépondreSupprimerMerci pour ce partage. C'est Jean Lavoué qui m'a fait découvrir René-Guy Cadou.
RépondreSupprimerQue c'est beau, simple et pur... Amusant, je viens de commander un livre pour l'offrir à une amie "Les Anges dans la peinture" aux éditions Hazan, lequel de ces anges fabuleux m'a emmenée vers chez toi ? Bises du mercredi Anne, merci pour la douce vibration. brigitte
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