mardi 13 septembre 2016

Rouille



Les gares perdues dans les collines
Que juillet engourdit
et dont le goudron part

L’air sent la graisse chaude
la rouille
 et la poussière


Il est parti le chef de gare
sa moustache
et son sifflet gris

Bientôt l’ortie
bientôt la ronce
confitures de mûres
pour le voyageur.
 

2 commentaires:

  1. Silence des murs .... puis ronces et mûres c est bien ça j aime beaucoup ton poème merci

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  2. Nostalgie , mélange agréable d'odeurs ... La vie est partie ; une autre s'installe , parfumée d'orties , de ronces et de mûres .
    Agréable à lire !

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