Je n’ai raté
aucun matin
je crois
aucun tournant
du bleu au jour.
Jamais dormi
jusqu’à l’or tiède
toujours guettant
toujours tenant
dans le gris
d’avant le soleil.
Toujours le
merle
et le silence
le volet clos
le brouillard
monte
et l’orange du
réverbère.
Tous ces
matins
— une vie.
Aucun que je puisse
renier.
— Et la nuit
noire
et la fatigue
le chien
le loup
l’encre muette
des vesprées
A qui les
as-tu donc laissés ?
ainsi te connais de mieux en mieux ... ce poème c'est bien toi..;
RépondreSupprimerMerci Odile.
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