Onze janvier la mésange
un œil sur l’agenda
décrète
d’un ton ferme
le début de l’attente officielle du printemps.
•
Le café passe
Le jour sent le pain tiède
J’entrouvre la fenêtre.
Ce dimanche matin
sous ses voiles de brume
a des timidités et des rougeurs de jeune fille.
•
Cri des chats dans les cours
Dans la boue des jardins
C’est la longue plainte
du printemps qui pousse
de l’urgence d’amour.
•
Sous les draps mon amour
Nous demeurons longtemps.
Dans la cour le noisetier
est un squelette.
Merci pour ce texte. J'attends le printemps avec toi.
RépondreSupprimerMoi je l attends tout comme beaucoup, et tous ceux qui attendent le printemps qui reve^t tant de visages de d attente! Je attends tu attends avoue anne que je ai quelques sensibilité poétique. ..tout à fait impressionnant!
RépondreSupprimerJ ou bien et c est le plus important de ce que je ressens
RépondreSupprimerTrès joli moment passé à te lire..si doux ce réveil. ..si humain