...
S'en remettre à sa frontière sans limites
Laisser aller la main où la nuit s'interroge
De tout bosquet libérer l'oiseau
S'affranchir de l'encre des mots d'ordre
Panser d'eaux vives nos blessures
Porter en soi un feuillage persistant
Ancrer en soi les racines de l'espérance
Transmettre le silence comme un incendie
Sur toute absence nue lever le voile
En toutes traces sauves saluer la présence
Se tenir à la croisée du Poème
Au bord de l'abîme consentir à la joie.
Jean Lavoué
Souvenir d'une rencontre de silence au carmel de Mazille en ce début septembre.
On pourra avec bonheur fréquenter le blog de Jean : L'enfance des arbres.
Souvenir d'une rencontre de silence au carmel de Mazille en ce début septembre.
On pourra avec bonheur fréquenter le blog de Jean : L'enfance des arbres.
Des mots brodés en fils de soie, c'est magnifique, merci de nous offrir le talent du monde Anne. Lumineux week end à toi, je t'embrasse. brigitte
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les poèmes de Jean Lavoué
RépondreSupprimer" Se tenir à la croisée du Poème
Au bord de l'abîme consentir à la joie."
Ces mots sont des cailloux merveilleux, des petits bijoux de lumière qu'il pose mots à mots pour avancer dans la vie...
Chaque mot, ensemble de mots est superbe, profond; j'ai relu plusieurs fois puis recopié ce poème. Je ne connaissais pas cet homme alors j'ai fait quelques recherches.
RépondreSupprimerJe te remercie vraiment, sur le site "enfance des arbres", j'ai pu, grâce à toi, lire d'autres poèmes de lui.
J'aime cette image : "Porter en soi un feuillage persistant".
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