"... il faut garder à l’esprit que dans quelques années, la plu-
part des modes de transport dont nous usons auront
profondément changé, de même que les sensations
physiques et mentales qu’ils nous procurent. L’heure
approche où les hommes recevront leurs impressions
ordinaires d’un nouveau pays d’un seul coup, à la
manière d’un plan, et non progressivement, à celle
de la perspective, où les distances les plus extrêmes
seront parcourues en moins d’une semaine – cent
soixante-huit heures –, où le terme d’« inaccessible »,
qu’on appliquait naguère à tel ou tel lieu de la surface
du globe, aura perdu tout sens."
part des modes de transport dont nous usons auront
profondément changé, de même que les sensations
physiques et mentales qu’ils nous procurent. L’heure
approche où les hommes recevront leurs impressions
ordinaires d’un nouveau pays d’un seul coup, à la
manière d’un plan, et non progressivement, à celle
de la perspective, où les distances les plus extrêmes
seront parcourues en moins d’une semaine – cent
soixante-huit heures –, où le terme d’« inaccessible »,
qu’on appliquait naguère à tel ou tel lieu de la surface
du globe, aura perdu tout sens."
Et nous vivons aujourd'hui ce que Kipling avait prédit.
RépondreSupprimerQu'en sera-t-il pour demain ce vrai futur qui fait un peu peur ?
Bonne nuit
J'ai trouvé cela saisissant.
SupprimerOù donc s'écrit aujourd'hui notre monde de demain ?...
Impressionnant... Le cheminement garde son sens pour mieux nous ancrer dans une région!
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