Il faudra bien revenir un jour
quand la force de nos bras
aura chu dans les seaux
quand nos jambes seront de laine
et le sol plus mouvant que les eaux
quand l'oreille bourdonnera
comme un nid de frelons
frappé par l'orage et que l'oeil
cherchera l'aube en plein midi
il faudra revenir ici calmement
et s'asseoir au milieu de soi
pour voir le monde alentour
comme l'or du forsythia.
Guy Goffette,
L'or du forsythia, in
Pain perdu
Je ne connaissais pas ce beau poème, merci pour "l'or du forsythia", Anne & belle journée.
RépondreSupprimerHeureusement qu'il y a l'or du forsythia. L'image de la vieillesse et de sa pente descendante est un peu déprimante.
RépondreSupprimerMerci Anne pour ce poème...réaliste.
Même à vingt ans on peut revenir en soi, pour regarder l'or du forsythia...
RépondreSupprimerBelle soirée
Quelle belle expression "s'asseoir au milieu de soi", et si tout est jaune autour...Amitiés.
RépondreSupprimerQuelle force chez Goffette...
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