La lluvia me baña
julio me asa
el invierno me quiebra
Sin dulzura
sin humor
sin blandura
Aguanto, dice,
es mi virtud
me sirve de
embriaguez.
Une belle surprise de l'amie Colo, qui a déposé hier sur son blog une traduction d'un extrait de mon Journal d'une Pierre.
Cela a déjà été dit ici, et là aussi, quel cadeau et quel vertige que ces mots qui me reviennent, en écho, en décalage, comme si ce n'était plus tout à fait moi, et pourtant...
C'est peut-être ce qui s'approche le mieux d'une façon de comprendre ce qui se passe avec mes mots quand ils ne sont plus miens parce qu'ils sont partis vivre leur vie dans la tête et le coeur de ceux qui les lisent.
Merci Colo.
je l'ai traduit aussi mais n'osais pas le mettre sur mon blog ;-)
RépondreSupprimerJ'aurais adoré; mais je suis toujours ennuyée avec les exigences de certains éditeurs.
SupprimerMerci Adrienne...
La poésie n'a pas de frontières, et c'est tant mieux... :-)
RépondreSupprimerEt c'est beau !
SupprimerOui, c'est magnifique ce voyage des mots. Mais c'est aussi parce que vos mots sont magnifiques.
RépondreSupprimeroh, merci Marie...
SupprimerTrès beau !
RépondreSupprimerIl doit y avoir une certaine allégresse, de la Joie à lire ses mots en une autre langue.
RépondreSupprimerMerci Colo et Anne !
Le mot "allégresse" est parfait !
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