Image retrouvée de l'enfance.
Qui est-elle, cette toute petite fille court vêtue qui se tient tout près de papa, parce que les vaches c'est fascinant mais c'est très gros. Et ça a des cornes...
Je n'ai pas de souvenir de ce moment précis. J'ai quoi ? deux ans ? Trop petite pour les souvenirs.
Mais j'ai cette photo.
Et j'ai surtout, confusément, tissée dans mes fibres, la mémoire de tout ce dont a été faite mon enfance, et qui comprend des chapeaux qui tiennent trop chaud, des vaches blanches dans les prés, des carottes sauvages plein les fossés, le parfum de la menthe, le regard bienveillant de maman qui prend la photo et la main d'un père attentif.
Si "on est de son enfance comme on est d'un pays", j'ai de la chance d'être de ce pays-là.
oh que c'est beau!
RépondreSupprimeret oui, c'est une chance :-)
Un doux cliché, une belle conclusion.
RépondreSupprimerBonne après-midi, Anne.
La citation, tu l'auras reconnue, est de Saint-Exupéry.
SupprimerSouvenirs, j'ai à peu près la même photo...Je devais avoir 3 ans avec mon grand-père: les vaches, les prés, les fleurs...
RépondreSupprimerJ'aime l'idée que, quand on extirpe quelque chose de personnel, on rencontre l'intimité d'autres personnes... C'est une belle forme de partage.
SupprimerA delightful picture, and lovely thoughts.
RépondreSupprimerMagnifique, tu ne t'en souviens pas mais cette photo te fait t'inventer de si beaux souvenirs!
RépondreSupprimerUne grande chance! Bonne journée.
Mystères du lien entre les souvenirs qu'on possède, ceux qu'on se fabrique et réécrit, ce qu'induit la photographie...
SupprimerJ'ai peu de photos de mon enfance, et pourtant tant de souvenirs ! C'est ça, le "pays".
On avait peu de photos comparé à aujourd'hui, elles sont d autant plus précieuses ! 🙂
RépondreSupprimerQuelle douceur Anne dans cet article ! Bonne soirée.
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