Que déjà je me lève en ce matin d'été
Sans regretter longtemps la nuit et le repos,
Que déjà je me lève
Et que j'ai cette envie d'eau froide
Pour ma nuque et pour mon visage,
Que je regarde avec envie
L'abeille en grand travail
Et que je la comprenne,
Que déjà je me lève et voie le buis,
Qui probablement travaille autant que l'abeille,
Et que j'en sois content,
Que je me sois levé au devant de la lumière
Et que je sache : la journée est à ouvrir,
Déjà, c'est victoire.
Guillevic
Sans regretter longtemps la nuit et le repos,
Que déjà je me lève
Et que j'ai cette envie d'eau froide
Pour ma nuque et pour mon visage,
Que je regarde avec envie
L'abeille en grand travail
Et que je la comprenne,
Que déjà je me lève et voie le buis,
Qui probablement travaille autant que l'abeille,
Et que j'en sois content,
Que je me sois levé au devant de la lumière
Et que je sache : la journée est à ouvrir,
Déjà, c'est victoire.
Guillevic
J'ai relu des poèmes de Guillevic l'autre jour. D'où celui-ci est-il extrait ? J'aime beaucoup.
RépondreSupprimer"Victoire du monde", dans le recueil "Terre à bonheur"...
SupprimerMerci.
Merci.
SupprimerOh comme j'aime ce blog. Merci Anne
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