samedi 9 décembre 2023

Un carnet de nuages

 

Depuis le temps que je remplissais mes carnets de ciels et de nuages, il fallait bien que j'en fasse un carnet ! 

Voici Nuanciel, un double leporello qui sort en décembre aux éditions de l'atelier des Noyers. Il mêle nuages et poèmes et me paraît une très jolie petite chose à glisser sous un sapin, par exemple...



 • Anne Le Maître, Nuanciel, Atelier des Noyers, 2023. double leporello, 24 pans, format 10,5 x 15 cm, 12€.

• disponible en librairie (ils peuvent toujours le commander s'ils ne l'ont pas) ou chez l'éditeur (atelierdesnoyers.fr) à partir de la semaine prochaine. J'en ai également un petit stock à l'atelier...

lundi 6 novembre 2023

Un lieu en soi, Françoise Matthey

 

 

Découverte de cette très belle parole de la poétesse vaudoise Françoise Matthey : on m'a offert ces derniers jours A peine un petit mouchoir bleu, éditions de l'Aire, 2023. Une très grande émotion de lecture.

J'imagine sans peine combien ces mots peuvent résonner pour certaines d'entre vous qui fréquentez ce blog...

jeudi 26 octobre 2023

Ecrire...

 

 «Ecrire c’est entrer en silence, 

parler à voix basse pour quelques-uns 

qui entrent en silence avec vous 

parce qu’ils reconnaissent une voix 

qui monte du fond d’eux-mêmes.»

 

Jean Sullivan

 

 

mercredi 17 mai 2023

Retour sur les derniers mois en édition

 

 

• novembre : Un si grand désir de silence, éditions du Cerf

• décembre : Une année de cerisier, atelier des Noyers

• avril : Le jardin nu,  Bayard éditions

L'année a été riche en publications ! Maintenant, il s'agit d'accompagner ces ouvrages dans leur vie propre, d'aller à la rencontre des échanges et des partages de toutes sortes qu'ils provoquent déjà. Ce n'est pas le moindre des plaisirs de l'écriture...

dimanche 30 avril 2023

Matins / Jean Lavoué

image trouvée sur le net

 

Qui nous rendra 

Des matins de silence

D’enfance nue et d’immersion 

Dans un monde sans écran ?


Toujours plus difficile d’échapper 

À l’emprise insidieuse

De cette intelligence numérique

Où nous sommes faits comme gibier 

Dans les phares des voitures


Nous gardons pourtant en nous 

Des réserves de solitude inemployée

Pourquoi les troquerions-nous

Contre des flux d’images falsifiées ?


Il nous faut entreprendre

De patients exercices de dépouillement 

Pour nous accorder à nouveau 

À notre liberté intérieure 


Quelques pas sans pensées

Sur des chemins de terre

Entourés d’arbres et de fougères 

Guettant des mots surgis de rien

Au plus près de soi 

Valent mieux que ce miroir aux alouettes

Qui nous détourne de nous-mêmes


À tous les amis comme à moi-même 

Je nous souhaite des sorties de route heureuses

Et des printemps bruissant de chants d’oiseaux 

Loin des autoroutes de la curiosité 

Du divertissement et de la vie artificielle. 


Jean Lavoué, 28 avril 2023, emprunté à son blog L'enfance des arbres.

lundi 24 avril 2023

mercredi 5 avril 2023

En librairie !

 

Anne Le Maître, Le jardin nu, Paris, Bayard éditions, 2023, 138 pages, 14,90 €


lundi 20 mars 2023

Arbre à pies...


 La fenêtre du bureau, ce matin, ouvre sur le printemps ! 

Et si les branches attendent encore leurs feuilles, les oiseaux sont dans les starting-blocks.

samedi 4 mars 2023

C'est le printemps... des poètes !


 Retrouvez-moi sur le stand de l'Atelier des Noyers, en compagnie de Christine Billard (samedi) et Olivier Delbard (dimanche), à Dijon les 11 et 12 mars prochains au Cellier de Clairvaux.

lundi 13 février 2023

Lettre à des amis perdus, Cadou / Schréder

 

 

Merveille, triste merveille que ces mots de René-Guy Cadou. 

Merveille que la voix fragile et forte à la fois d'Ariane Schréder sur le piano de Bernard Mikaelian. 

Merveille que son trait délicat qui met en images l'insoutenable douceur de nos pertes.

 

Vous étiez là je vous tenais

Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
https://lyricstranslate.com

Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
 
Chaque jour, je vous ai écrit,
Je vous ai fait porter mes pages
Par des ramiers, par des enfants
Mais aucun d'eux n'est revenu.
Je continue à vous écrire,
Je continue à vous écrire.
 
Tout le mois d'août s'est bien passé
Malgré les obus et les roses.
Et j'ai traduit diverses choses
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez.
 
Maintenant j'ai peur de l'automne
Et des soirées d'hiver sans vous.
Viendrez-vous pas au rendez-vous
Que cet ami perdu vous donne
En son pays du temps des loups
En son pays du temps des loups ?
 
Venez donc car je vous appelle
Avec tous les mots d'autrefois.
Sous mon épaule, il fait bien froid
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes.
 
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
https://lyricstranslate.com

Comme un miroir entre mes mains

La vague et le soleil de juin

Ont englouti votre visage. 

 

Chaque jour je vous ai écrit

Je vous ai fait porter mes pages

Par des ramiers par des enfants

Mais aucun d'eux n'est revenu

Je continue à vous écrire.

 

Tout le mois d'août s'est bien passé

Malgré les obus et les roses

Et j'ai traduit diverses choses

En langue bleue que vous savez. 


Maintenant j'ai peur de l'automne 

Et des soirées d'hiver sans vous

Viendrez-vous pas au rendez-vous 

Que cet ami perdu vous donne

En son pays du temps des loups.

 

Venez donc car je vous appelle

Avec tous les mots d'autrefois

Sous mon épaule il fait bien froid

Et j'ai des trous noirs dans les ailes.



Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
 
Chaque jour, je vous ai écrit,
Je vous ai fait porter mes pages
Par des ramiers, par des enfants
Mais aucun d'eux n'est revenu.
Je continue à vous écrire,
Je continue à vous écrire.
 
Tout le mois d'août s'est bien passé
Malgré les obus et les roses.
Et j'ai traduit diverses choses
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez.
 
Maintenant j'ai peur de l'automne
Et des soirées d'hiver sans vous.
Viendrez-vous pas au rendez-vous
Que cet ami perdu vous donne
En son pays du temps des loups
En son pays du temps des loups ?
 
Venez donc car je vous appelle
Avec tous les mots d'autrefois.
Sous mon épaule, il fait bien froid
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes.
 
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
https://lyricstranslate.com
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
 
Chaque jour, je vous ai écrit,
Je vous ai fait porter mes pages
Par des ramiers, par des enfants
Mais aucun d'eux n'est revenu.
Je continue à vous écrire,
Je continue à vous écrire.
 
Tout le mois d'août s'est bien passé
Malgré les obus et les roses.
Et j'ai traduit diverses choses
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez.
 
Maintenant j'ai peur de l'automne
Et des soirées d'hiver sans vous.
Viendrez-vous pas au rendez-vous
Que cet ami perdu vous donne
En son pays du temps des loups
En son pays du temps des loups ?
 
Venez donc car je vous appelle
Avec tous les mots d'autrefois.
Sous mon épaule, il fait bien froid
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes.
 
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
https://lyricstranslate.com
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
 
Chaque jour, je vous ai écrit,
Je vous ai fait porter mes pages
Par des ramiers, par des enfants
Mais aucun d'eux n'est revenu.
Je continue à vous écrire,
Je continue à vous écrire.
 
Tout le mois d'août s'est bien passé
Malgré les obus et les roses.
Et j'ai traduit diverses choses
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez.
 
Maintenant j'ai peur de l'automne
Et des soirées d'hiver sans vous.
Viendrez-vous pas au rendez-vous
Que cet ami perdu vous donne
En son pays du temps des loups
En son pays du temps des loups ?
 
Venez donc car je vous appelle
Avec tous les mots d'autrefois.
Sous mon épaule, il fait bien froid
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes.
 
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
https://lyricstranslate.com
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
 
Chaque jour, je vous ai écrit,
Je vous ai fait porter mes pages
Par des ramiers, par des enfants
Mais aucun d'eux n'est revenu.
Je continue à vous écrire,
Je continue à vous écrire.
 
Tout le mois d'août s'est bien passé
Malgré les obus et les roses.
Et j'ai traduit diverses choses
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez.
 
Maintenant j'ai peur de l'automne
Et des soirées d'hiver sans vous.
Viendrez-vous pas au rendez-vous
Que cet ami perdu vous donne
En son pays du temps des loups
En son pays du temps des loups ?
 
Venez donc car je vous appelle
Avec tous les mots d'autrefois.
Sous mon épaule, il fait bien froid
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes.
 
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
https://lyricstranslate.com

Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
 
Chaque jour, je vous ai écrit,
Je vous ai fait porter mes pages
Par des ramiers, par des enfants
Mais aucun d'eux n'est revenu.
Je continue à vous écrire,
Je continue à vous écrire.
 
Tout le mois d'août s'est bien passé
Malgré les obus et les roses.
Et j'ai traduit diverses choses
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez
En langue bleue que vous savez.
 
Maintenant j'ai peur de l'automne
Et des soirées d'hiver sans vous.
Viendrez-vous pas au rendez-vous
Que cet ami perdu vous donne
En son pays du temps des loups
En son pays du temps des loups ?
 
Venez donc car je vous appelle
Avec tous les mots d'autrefois.
Sous mon épaule, il fait bien froid
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes
Et j'ai des trous noirs dans les ailes.
 
Vous étiez là, je vous tenais
Comme un miroir entre mes mains.
La vague et le soleil de juin
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage
Ont englouti votre visage.
https://lyricstranslate.com

mardi 3 janvier 2023

Gratitude / François Cassingéna

 

« La gratitude est une vertu matinale. J’essaie de m’y ouvrir ces temps-ci chaque matin, en regardant, par la fenêtre, la neige inventée aux arbres d’étonnantes frondaisons. Et je présente moi-même toute la frondaison, toute la façade intérieure de mon être à cette manne dont l’œil sans cesse s’émerveille, à cette matinale clarté. Je n’ai plus d’autre prière désormais, peut-être, que celle-là. »

(François Cassingena-Trevedy, Chroniques du temps de peste, 2021)

 

 

Je vous souhaite une année 2023 pleine de gratitude.