Gorge nouée, tu frissonnes.
Au bord de cet étang
des souvenirs sont embusqués
dans les taillis de l'être.
Dans ton coeur, une enfance
aux poings toujours vifs
martèle un temps qui cherche encore
où s'apprivoise la lumière.
[extrait de Iles de la Gargaude, Philippe Mathy, illustrations Anne Le Maître,
paru ce mois d'octobre à L'Atelier des Noyers.]
La pluie vient de faire disparaître la toile d'araignée que je voyais de ma fenêtre, votre belle toile me la rend dans l'éblouissement de la lumière et de l'eau.
RépondreSupprimerLa vie tisse sa toile autour de nous. Il est parfois difficile de s'extraire de certaines choses. Cela demande de la ténacité et du courage mais au bout du compte, le soleil brille au-dessus des feuillages. Bises alpines.
RépondreSupprimerC'est très juste que l'enfance a les poings vifs.
RépondreSupprimerBonne journée.
C'est très beau, une fois encore, et le rendu de la lumière à travers cette toile vaillamment tissée est magnifique, l'aquarelle est un art difficile !
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