et depuis trop longtemps
Les mauvaises choses, toujours en trop
mais aussi les bonnes
Trop de tout
Occlusion cérébrale
sentimentale
spirituelle
Tout mon être
comme une machine lourde
chaque matin
plus difficile
à relancer
(...)
Mais il y a plus vicieux encore :
je m'accoutume
Je m'accoutume à ce trop-plein
que je ne supporte plus
Plus je déborde
plus je remplis
Je suppose qu'on appelle cela
le syndrome de Stockholm
Le trop est mon tortionnaire
mais je le sers docilement
et je m'y accroche
de toutes les forces
que je n'ai plus
(...)
Heureux êtes-vous
si vous ne voyez pas
de quoi je veux parler
Si vous ne voyez que trop bien
suivez-moi
j'ai trouvé un jardin
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Il se peut
je le conçois
qu'à ne plus parler
on entende enfin
ce qui parle
au plus profond de soi
Très beau, une belle profondeur, dans les mots de la fin particulièrement, et cette lumière qui fend le bleu, superbe ! Bises, douce journée Anne. brigitte
RépondreSupprimer"Il se peut
RépondreSupprimerje le conçois
qu'à ne plus parler
on entende enfin
ce qui parle
au plus profond de soi "
Une pensée tellement vrai, gommons les "trop " pour retenir l'essentiel
Ah--- I found a garden. Meaningful words. A beautiful blue and grey image. And a number of interesting thoughts about a Protestant theologian at a Jesuit center!!
RépondreSupprimerN'est ce pas ! ...
Supprimer;-)
J'ajouterais que l'aquarelliste, Francine Carillo, est pasteur.
Que c'est beau, "trouver un jardin". Mais ensuite, il faut savoir le cultiver. Merci Anne pour cette découverte. Bises alpines.
RépondreSupprimerTout l'enjeu est là, oui.
SupprimerBonne journée, Dédé.
Venue relire ces mots sublimes!
RépondreSupprimer:-)
SupprimerDifficile à commenter, je préfère relire, regarder, me taire.
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