lundi 12 novembre 2018

Laude


Demeure encore un peu
sur les genoux de la nuit
laisse tourner le sommeil en silence
et l'encre en lait 

Le jour retient son souffle et toi
c'est à peine
si tu oses
respirer

Le jardin est une énigme
de ton thé le brouillard monte
comme un encens.


8 commentaires:

  1. Il y a ce moment, à l'aube, où tout se confond. Le jour ne sait s'il ose arriver, de peur de faire fuir la nuit. Et cette dernière voudrait rester encore. Ce sont les plus belles heures de la journée. Bises alpines et belle semaine.

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  2. Moment tout à sa délicatesse, tes mots le traduisent à merveille, merci Anne. Lumineuse journée. brigitte

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  3. Touchée par ces instants délicats, merci pour ce beau poème, Anne.

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  4. Poème sublime par ses reflets éthérés, l'aube l’accueille dans toute sa magnificence.
    Bien à toi Anne

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  5. Ton jardin un énigme,
    Ton thé un brouillard
    Ton poème un souffle
    Et moi une chimère

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