à voir le jour se lever
sur la rouille des rails
et les herbes inutiles
Toutes les gares sont belles
parce qu'elles ouvrent un possible
dans l'échappée du ciel
C'est un peu comme d'imaginer
la quantité de matins
qu'une vie entière comporte
ou le nombre de princesses
que toute la terre porte
sachant pertinemment
que nous n'y goûterons
qu'infiniment
si
peu
Ca rassure malgré tout
de savoir qu'ils existent
Ces mots lumineux pour un jour d'hiver constituent le poème du jour de Thomas Vinau, dont le blog "Etc-iste" m'enchante, et dont je ne saura trop vous recommander la lecture du dernier opus : Le Camp des Autres, paru chez Alma éditeurs.
Bonjour Anne. Assurément, nous ne pourrons goûter à tous les plaisirs de la vie mais savoir qu'il y a toujours quelque chose à découvrir et à apprécier est un baume sur le coeur quand rien ne va. Bises alpines et je vais aller rendre visite au blog que tu cites. Bises alpines sibériennes.
RépondreSupprimerJe suis contente que ce partage te touche et je souhaite que la lumière éclatante de cette fin février soit un baume pour les coeurs qui en ont besoin. Je t'embrasse.
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