"L’Art est sans doute ce chemin d’absolue
liberté, et nous ne pouvons en brûler les ronces, les herbes mauvaises,
sans bien contempler la terre que nous avons sous les pieds. Oui nous
sommes comptables de nos paroles et de nos actes dans une époque où
parler à la légère est le credo, agir en portant tort, le principe de
base. Il y a une voix dans la parole que nous ne devrions jamais trahir.
Écrire, c’est se sentir près de cette voix, comme entre les bras d’une
mère. Celui qui trahit sa mère, trahit ce qui le fonde. Les mensonges
aujourd’hui sont devenus des montagnes. "
Joël Vernet, Carnets du lent chemin,Copeaux ( 1978-2016),
La rumeur libre éditions, 2019, p.18.
[cité par Sylvie-E. Saliceti, sur son blog à consulter ICI.]
Dans cette citation réside l'essentiel. Ne jamais parler pour ne rien dire, ne jamais dire pour faire du mal, parler et écrire de manière sensible et sensée. Merci Anne pour cette découverte et bises alpines sous la neige.
RépondreSupprimerMerci Anne de relayer ce texte splendide, proche aussi d'un des accords Toltèque "avoir une parole impeccable".
RépondreSupprimerBelle journée !
C'est malheureusement une observation que l'on peut faire... MAIS il y a aussi, à côté de cette "sombritude", de lumineux chemins, alors empruntons-les et gambadons joyeusement dessus. Bises fleuries. brigitte
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